Les sorties à venir – Octobre 2015

  1. Le Labyrinthe : Terre Brûlée – 7 Octobre
    Avec Dylan Obrien
    Thomas et les autres Blocards vont devoir faire face à leur plus grand défi, rechercher des indices à propos de la mystérieuse et puissante organisation connue sous le nom de WICKED. Leur périple les amène à la Terre Brûlée, un paysage de désolation rempli d’obstacles inimaginables.
    LA grosse attente du mois, la suite du Labyrinthe, le premier opus était génial, pas de raison que celui-ci soit moins bien !

    Le Labyrinthe 2
    Le Labyrinthe 2
  2. Seul sur Mars – 21 Octobre
    Avec Matt Damon
    Lors d’une expédition sur Mars, l’astronaute Mark Watney (Matt Damon) est laissé pour mort par ses coéquipiers, une tempête les ayant obligés à décoller en urgence. Mais Mark a survécu et il est désormais seul, sans moyen de repartir, sur une planète hostile. Il va devoir faire appel à son intelligence et son ingéniosité pour tenter de survivre et trouver un moyen de contacter la Terre. A 225 millions de kilomètres, la NASA et des scientifiques du monde entier travaillent sans relâche pour le sauver, pendant que ses coéquipiers tentent d’organiser une mission pour le récupérer au péril de leurs vies.
    Le trailer laisse rêveur, le casting aussi, l’histoire c’est du déjà vu, mais l’espace, ça vous gagne !

    seul sur Mars
    seul sur Mars
  3. Hotel Transylvanie 2
    Voix d’Adam Sandler
    Dracula est dorénavant grand-père et est bien décidé à initier son petit garçon à la crinière rousse aux rudiments du monde de l’épouvante. Bien sûr, rien ne va se passer comme prévu pour notre drôlissime vampire et sa bande de monstres – Frankenstein, la Momie, l’Homme invisible, le Loup-garou et le Blob
    Premier opus amusant et plein de bons sentiments, qui sort des sentiers battus et surf sur les légendes d’épouvantes pour faire un film adapté aux plus jeunes.

    Hotel Transylvania 2
    Hotel Transylvania 2
  4. Le dernier des chasseurs de sorcières
    Avec Vin Diesel
    Un chasseur de sorcières immortel fait équipe avec son meilleur ennemi pour empêcher le sabbat de New York de libérer la peste sur le monde.
    Vin Diesel dans un film de science fiction c’est toujours de la bombe, atout principal je présume ! 

    Le dernier des chasseurs de sorcieres

Avengers : Age of Ultron

Pfouuuu lalalala

Avengers - Age of Ultron
Avengers – Age of Ultron

Réalisé par Joss whedon en 2014

Avec chris evans, samuel lee jackson, scarlett johansson…

Scénario

Alors que Tony Stark tente de relancer un programme de maintien de la paix jusque-là suspendu, les choses tournent mal et les super-héros Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye vont devoir à nouveau unir leurs forces pour combattre le plus puissant de leurs adversaires : le terrible Ultron, un être technologique terrifiant qui s’est juré d’éradiquer l’espèce humaine.
Afin d’empêcher celui-ci d’accomplir ses sombres desseins, des alliances inattendues se scellent, les entraînant dans une incroyable aventure et une haletante course contre le temps…

Bon, je vais essayer d’être objectif … oh et puis non ! Sans aucun doute l’un des meilleurs Marvels ces dernières années, en termes d’effets spéciaux et baston à tout-va. On pouvait craindre qu’après le premier opus, la bande d’Avengers perde de sa splendeur. Que nenni !

Par où commencer ? visuellement impressionnant, on connaissait les effets spéciaux pour toutes les cascades de Hulk, Thor ou Iron Man notamment, mais on ne connaissait pas ces séquences d’images où les protagonistes se battent chacun aux quatre coins de l’écran, à vitesse réduite. L’image devient alors une composition où nous avons droit à de multiples combats sur la même image. Impressionnant ! Je pense particulièrement à ces deux plans (dont un reproduit en legos :p )

Avengers - Age of Ultron
Avengers – Age of Ultron
Avengers - Age of Ultron
Avengers – Age of Ultron

Ces plans rejoignent également le scénario, l’équipe est unie dans ce 2e opus, et combat ensemble. Toutefois, quelques disputes vont resurgir au sein de l’équipe, qui vont créer des clans internes. Ça n’augure rien de bon pour le prochain Captain America, qui va mettre en opposition divers héros de Marvel :

Pour l’anecdote, un film comme Mad Max, ampli d’effets spéciaux, gros maquillages, costumes, et avec quelques beaux noms au casting, coute 150 millions de dollars. On considère à partir de 80 millions que c’est un blockbuster. Cet Avengers en a couté 250 millions !

Mad Max – Fury Road

MAD Miller

Mad Max
Mad Max

Réalisé par George miller en 2015

Avec Tom hardy, charlize theron…

Scénario

« Hanté par un lourd passé, Mad Max estime que le meilleur moyen de survivre est de rester seul. Cependant, il se retrouve embarqué par une bande qui parcourt la Désolation à bord d’un véhicule militaire piloté par l’Imperator Furiosa. Ils fuient la Citadelle où sévit le terrible Immortan Joe qui s’est fait voler un objet irremplaçable. Enragé, ce Seigneur de guerre envoie ses hommes pour traquer les rebelles impitoyablement… »

Mad Max, c’est un type sans peur, qui tente de survivre dans un monde post-apocalyptique. Vu et revu, dans l’esprit des films de zombies, The Road ou Le livre d’Eli. Sauf qu’avec Max, ben on s’ennuie pas ! Le monde est devenu fou, c’est avec un brin d’ingéniosité, une lampée de créativité et une grosse dérision que George Miller nous plonge dans un monde mi-mort, mi-vivant.

Pour faire vivre ce monde, le réalisateur va utiliser trois armes principales selon moi : les personnages, les décors et les cascades.

Si l’action se passe dans un décor plutôt simpliste, le réalisateur s’évertue à garder de la luminosité sur ses scènes, des couleurs très chaudes : du jaune, orange, noir, une esthétique bien définie durant tout le film qui donne un vrai caractère à l’oeuvre. On retrouve d’ailleurs sur cet opus les mêmes ingrédients que les trois précédents.

Les personnages sont toujours aussi déjantés voire badant, à la limite de la folie furieuse, mais finalement moins angoissant que lors des épisodes avec Mel Gibson. Il va jusqu’à humaniser l’un d’entre eux et le faire passer du bon coté, incarné par le Fauve de X-Men : Nicholas Hoult. J’ai trouvé Tom Hardy très sobre, trop sobre, presque en retrait, effacé par les seconds rôles. Il a le physique pour incarner un tel rôle, manque les expressions du visage, ce brin de folie que Mel Gibson a toujours eu.

Mel Gibson
Mel Gibson
Crazy character
Crazy character

Enfin, le gros point fort du film pour moi, et ce que je préfère, les cascades et effets spéciaux. J’ai adoré le rythme du film, 2 heures d’action soutenues, quasi sans pause, dans un espace temporel réduit. Les scènes d’action impliquent souvent des véhicules et courses poursuites : on y est, on est embarqué dans le film et sommes emportés dans cette escapade à grande vitesse à travers le désert. La caméra est toujours en mouvement, le montage donne un rythme de dingue, ça passe comme papa dans $*^$ù^/. Hormis la scène de la tempete, je n’ai quasiment pas vu d’effets spéciaux, ce qui veut dire qu’ils sont bien réalisés !

Ce film conviendra parfaitement à un public averti, plus de 12 ans conseillé, pour hommes et femmes !

Note : 7,5/10

I Origins

Eye am the origins 

I Origins
I Origins

Incroyable comment le cinéma peut vous transformer une théorie fumeuse d’un scénariste sur un mélange de faits scientifiques et de croyances religieuses, en un compte poétique et visuel le tout emballé dans un beau papier cadeau avec un noeud au bout.

En fait j’ai quasiment résumé ce film déjà. L’histoire d’un chercheur scientifique, à travers notamment sa vie amoureuse qui se heurte à sa vie professionnelle, et le tout guidé par une passion pour les yeux. Cette passion va d’ailleurs guider un ensemble de choix.

Bref, j’ai apprécié cette histoire, qui flirte avec la science-fiction tout en restant très attaché à la réalité. Mais le style SF du film tient finalement surtout en son dénouement.

Difficile de parler de l’histoire sans tout révéler, donc le cocktail gagnant du film : un premier rôle brillament interprété, dans le style « psycho-dramatique fumeur de joint tout en réalisant une équation à 10 inconnues », une bande-originale magnifique, toujours en corrélation avec des moments importants du film et des images appréciables, d’ailleurs, voir des yeux et leur beauté de si près donne envie de s’y attarder beaucoup plus dans la vraie vie… et enfin, l’histoire bien-sûr, pleine de rebonds, et utilisant deux mondes qui s’opposent, mais qui finalement, se rejoignent.

American Sniper

Jarhead n’a qu’à bien se tenir !

American sniper
American sniper

Le nouveau Clint Eastwood, grand patriote américain qui aime son pays, traite de l’histoire du meilleur sniper de l’armée des Etats-Unis : Chris Kyle.
Entre scènes d’action, aspect personnel et difficultés du métier, le film révèle différents aspects à travers l’histoire de l’un de ses héros.

La première lecture de ce film sera le film de guerre : des scènes d’action relativement réalistes – si on oublie que Kyle appelle sa femme pendant qu’il est sur le front – car cela ne dézingue pas à tout va et les actes de bravoure restent limités. Chris Kyle est quelqu’un de calme, à partir du moment où il a son fusil en main. Il n’y a pas de vraies grandes scènes de guerre, juste quelques moments de tension.

La deuxième lecture du film rejoint l’aspect évoqué dans Jarhead : le retour à la réalité lors du come-back au pays. Que ce soit pendant leur pause ou à la fin de la carrière, les soldats engagés ne reviennent que partiellement, l’esprit toujours tourné vers le front, habitués à l’adrénaline de la guerre et aux situations de danger, aux coups de feu et aux cris. Le corps et l’esprit s’habituent, et il est très difficile de s’en détacher. D’où les complications dans sa vie personnelle.

La troisième lecture est la difficulté de la prise de décision d’un sniper, ou d’un soldat en général, lorsqu’il faut choisir abattre une femme ou un enfant, lorsque celui-ci semble être menaçant. Cela ne ressort pas beaucoup dans le film, mais les deux ou trois scènes (comme dans la bande annonce) où Chris Kyle doit faire un choix en l’espace de quelques secondes, s’avèrent être des moments grande tension pour le tireur comme pour le spectateur, en tout cas moi j’ai bien flippé.

Sur un plan purement cinématographique, Bradley Cooper se révèle encore une fois extra dans un rôle complexe. Je garderai toujours cette image d’un gros soul dans Very Bad Trip, mais il rebondit magnifiquement bien dans ses nouveaux rôles. Il signe pour moi sa meilleure performance avec Happiness Therapy, où il explose tout !
Le style du film est à l’image des dernières réalisations de Eastwood, une belle technique et un bel éclairage, agréable à regarder, une image nette et peu d’artifices, si ce n’est la dernière balle tirée de Kyle. Les réalisations les plus simples sont les meilleures.

Pour la petite histoire du titre de l’article, Jarhead est un film qui traite de l’ennuie des soldats américains sur le sol saoudien lors de la guerre du Golfe, et comment ils restent à jamais des Jarhead. D’un style beaucoup plus trash, il est à voir !

Jarhead
Jarhead

Les gardiens de la galaxie

Les gardiens de l’humour

Les gardiens de la galaxie
Les gardiens de la galaxie

Réalisé par James Gunn en 2014

Avec Chris Pratt, Zoe Saldana

Scénario

Peter Quill est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan, dont les agissements menacent l’univers tout entier. Lorsqu’il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec quatre aliens disparates : Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde semblable à un arbre, l’énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le Destructeur, qui ne rêve que de vengeance. En les ralliant à sa cause, il les convainc de livrer un ultime combat aussi désespéré soit-il pour sauver ce qui peut encore l’être …

Il y a des Marvel qui dépassent les bornes des limites, celui-ci en fait parti : complètement déjanté, c’est du Quentin Tarantino version super-héros. On se retrouve avec des morceaux de musiques des années 80, des classiques du rock américain, un héros qui n’a pas peur du ridicule, et en fait une bande de bras cassés tout autour.

A n’en pas douter, l’équipe réalisatrice s’est éclatée pour ce film.

Beaucoup d’action, beaucoup de déconnades, un soupçon de sentiment, et on obtient de nouveaux héros, tout frais, prêts à être utiliser et réutiliser dans les prochaines années. En somme, une réussite à tous les points de vues : graphismes, effets spéciaux, dialogues, on ne peut pas s’ennuyer. Bon, je l’avoue, je ne suis pas du tout objectif…

Sex & the city 2

Sex, argent, girly, sex, manger

Sex and the city 2
Sex and the city 2

Réalisé par Michael Patrick King en 2010

Avec Sarah Jessica Parker …

Scénario

Que passe-t-il après avoir dit « Oui » ? La vie est telle que ces dames l’ont toujours rêvée, mais ce ne serait pas “Sex and the City” si elle ne leur réservait pas quelques surprises… cette fois, sous la forme d’une aventure glamour, baignée de soleil, les entraînant loin de New York dans l’un des endroits les plus luxuriants, exotiques et vivifiants de la planète ; là où les fêtes ne s’arrêtent jamais et où le mystère est omniprésent. C’est une escapade qui arrive à point nommé pour les quatre amies, qui se retrouvent dans – et s’insurgent contre – leur rôles traditionnels d’épouse et de mère.

J’ai eu la CHANCE de voir le dernier épisode des aventures à rebondissement de Carrie ! Sans avoir vu le premier … mais je ne l’aurais pas vu sans avoir eu un couteau sous la gorge, un fusil orienté vers ma tempe, et être suspendu au dessus du vide.

Trêve de plaisanterie, c’est aussi du cinéma, du cinéma plus girly, certes, voire à destination exclusive des femmes. En fait je ne vois pas comment un homme peut trouver un intérêt à ce film.

2h26 de conte de fées, d’ode à la vie idéale de femme, entre amour, copines, shopping et vie de princesse, saupoudré d' »une aventure glamour », fin de citation. Pour autant que je me souvienne, Love Actually était encore mieux passé que Sex and The City. 

Bon je le concède, j’ai ris … oui j’ai ris plusieurs fois, notamment lorsque Charlotte sort son « Ça c’est une question…ça c’est une question ! ça c’est une question … pardon je suis un peu bourrée je crois« , c’est con mais c’est drôle. Donc oui il y a quelques moments assez drôles, qui ont sauvé cette séance.

Messieurs s’abstenir, mesdames allez-y, du rêve en boîte !

No Pain, No Gain

Le rêve américain de Michael Bay

No pain No gain
No pain No gain – Mark Wahlberg & Dwayne Johnson

Réalisé par Michael Bay en 2013

Avec Mark Wahlberg, Dwayne Johnson…

Scénario

Vous connaissez Michael Bay ? C’est le papa de Transformers et Bad Boys notamment, le producteur de American Nightmare et des futures Tortues Ninja. C’est le Monsieur explosion, action, gros bolides d’aujourd’hui ou de demain, c’est l’incarnation de la science-fiction ou du film à gros bras quoi! Il est revenu pour nous présenter sa version du rêve américain dans No Pain no Gain. A noter que le film est tiré d’une histoire vraie.

En français : « On n’a rien sans peine« , en gros, tu vas souffrir pour y arriver, alors bouge toi pour obtenir ce que tu veux ! cela résume bien ce film, où les protagonistes cravaches une partie de leur vie pour atteindre un bon rang social. Puis l’un d’entre eux, Daniel Lugo, alias Mark Wahlberg, va en avoir marre de cette petite de vie de misère, bien que déjà réussie.

Le glas est sonné, 2 heures de pure folie où l’on va essayer de suivre cette bande de gangsters dans leurs péripéties. Michael Bay s’en donne à coeur joie une fois de plus, cela va à 100km/h, ça pète de partout, ça castagne, et ça fuse de « fock fock fock« .

No pain No gain
No pain No gain – Dwayne Johnson

Les images sont toujours aussi belles, le réalisateur étant un féru de contre-plongée lorsqu’il filme ses personnages, le soleil en arrière-plan pour un magnifique contre-jour.

Mark Wahlberg est toujours aussi attrayant, mais coup de chapeau à Dwayne Johnson qui joue un gros bras peureux, à l’inverse de ses rôles habituels (= gros bras pas peureux …), notamment dans le prochain Hercule de Brett Ratner (X-Men). Et un clin d’oeil à Ed Harris (2è collaboration avec Michael Bay après Rock, il y a 17 ans!), qui apparaît sans prévenir au coeur du film, et qui est excellent aussi, même s’il est toujours sur le même ton finalement…

Attention toutefois, je pense que ce film est à aborder au 2è degré, dans le sens où c’est un film d’action, bien foutu, mais parfois pas très sérieux, c’est ce qui fait son charme également. De toute façon, avec Michael Bay, mieux vaut ne pas prendre ses oeuvres trop au sérieux. L’histoire des bodybuilders qui deviennent gangsters est réelle à la base, et le réalisateur se permet de la retranscrire à sa sauce.

Michael Bay
Michael Bay

Dans le fond, l’histoire met en relief le problème de la perversion du rêve américain, problème de société majeur aux Etats-Unis. Si cela vous permet de vous motiver à travailler, cela peut aussi vous conduire au pire. Tony Shalhoub, la victime dans le film, et Mark Wahlberg, qui a lui même été délinquant étant jeune, l’évoquent:

T.S.« Ce film raconte (…) la perversion totale du rêve américain (…). Une partie du problème de nos vies dans un monde consumériste est qu’il est difficile de savoir quantifier le moment où l’on en a assez. Malheureusement, cette culture nous amène à nous comparer sans cesse à notre voisin (…) ».
M.W. : « Quand j’étais gamin, j’ai beaucoup volé. Parfois, je m’en tirais. Parfois, je me faisais prendre. C’est pourquoi je pense être la bonne personne pour dire à quel point il est appréciable de posséder et de chérir des choses que l’on a durement acquises ».

Et pour illustrer ce débat, le film n’a coûté « seulement » 20 millions de dollars (budget le plus petit pour une réalisation de Michael Bay, bien loin des 300 millions des Transformers), le réalisateur et les deux acteurs principaux ont renoncé à toucher de l’argent pour ce film. Ils récupéreront une part des recettes du film.

Dwayne Johnson
Dwayne Johnson

Dragons 1 & 2

Réchauffez votre coeur de bambin

Dragons
Dragons

Réalisé par Dean Deblois en 2010 et 2014

Avec plein de voix connues

Scénario

Dragons raconte la jolie épopée d’Harold, petit amoureux de ces créatures mythiques.

Entre action et humour, Dragons est un florilège de scènes de courage, où le héros dépasse ses limites pour atteindre tout ce qui lui faisait défaut au début de la saga : l’amour, la reconnaissance de ses pères, le pouvoir, un talent, recherché pendant des années, sans jamais parvenir à le dégoter.

Dans ce conte relativement classique, on se prend d’affection pour le futur meilleur ami de notre dragon : le Fury nocturne (dont j’ai zappé le nom…), on s’émerveille devant les paysages tout en images 3D, et on s’effraie devant les dragons Alpha, gigantesques créatures, maîtres de tous les autres.

Ce conte s’adresse bien-sûr aux enfants avant tout, mais les plus grands y trouveront leur compte, à condition d’avoir garder un peu de leur âme de bambins.

Captain America 2 : Le soldat de l’hiver

Captain is back !

Captain America The Winter Soldier
Captain America The Winter Soldier, le soldat de l’hiver

Réalisé par Anthony Russo en 2014

Avec Chris Evans, Scarlett Johansson et plein d’autres …

Scénario

Après les événements cataclysmiques de New York de The Avengers, Steve Rogers aka Captain America vit tranquillement à Washington, D.C. et essaye de s’adapter au monde moderne. Mais quand un collègue du S.H.I.E.L.D. est attaqué, Steve se retrouve impliqué dans un réseau d’intrigues qui met le monde en danger. S’associant à Black Widow, Captain America lutte pour dénoncer une conspiration grandissante, tout en repoussant des tueurs professionnels envoyés pour le faire taire. Quand l’étendue du plan maléfique est révélée, Captain America et Black Widow sollicite l’aide d’un nouvel allié, le Faucon. Cependant, ils se retrouvent bientôt face à un inattendu et redoutable ennemi – le Soldat de l’Hiver.

Toi aussi tu es froid à l’idée de retrouver le Captain America dans ses nouvelles aventures ? Vu la ¥}#%]$ qu’était le 1er épisode, c’est compréhensible !

Mais je suis là pour réchauffer ce cœur glacial et ampli de colère ! Je vais remplacer cette haine par du rêve et de l’espoir : le Captain revient avec de nouvelles intentions : plus d’action, plus de scènes de combats, plus d’images époustouflantes, comme on l’attend d’un Marvel quoi !
C’est un tout nouveau style qu’adopte le réalisateur, on ne fait plus l’éloge d’un personnage a travers ce qu’il représente comme symbole en Amérique, on se contente juste de le faire dézinguer tout ce qui passe. Et ça passe bien !

En parallèle, deux personnages sont plus qu’intéressants : Nick Fury, alias Samuel Lee Jackson, qui est juste énorme, et bien mis en valeur, et Le Soldat de l’hiver, qui pendant près d’une heure et demie, va rester un personnage de l’ombre dont on ne connait absolument rien, et qui se dévoile petit à petit.

J’ai plus qu’aimé ce Marvel, il se hisse quasiment à la hauteur des Avengers, à moins qu’un petit nouveau vienne titiller les ténors du film de super-héros ? Les Gardiens de la Galaxie arrivent, et ils ne sont pas mal non plus…