30 MINUTES MAXIMUM

J’AI TENU 30 MINUTES

Réalisé par Ruben Fleisher en 2011

Avec Jesse Eisenberg, Danny McBride…

Scénario

Livreur de pizzas, Nick est kidnappé par deux apprentis criminels. Ceux-ci fixent sur sa poitrine une bombe qu’ils menacent de faire exploser s’il refuse de cambrioler une banque.
Nick n’a que quelques heures pour accomplir sa mission impossible. Affolé, il demande l’aide de son ex-meilleur ami, Chet. L’heure tourne, et voilà les deux complices obligés d’échapper à la police, à un tueur à gages, à un lance-flammes… Mais le plus difficile pour eux dans tout ça, c’est encore d’arriver à s’entendre !

Oh my God … Je ne suis pas fan des comédies à l’Américaine légère, je l’avoue. Mais lorsqu’il y a un peu de recherche et de blagues débiles, j’adhère … 30 minutes maximum ne propose rien ! Pas de blagues, blâmes, humour noir, scénario, répliques cultes, images folles, je n’ai rien trouvé de bien dans les 30 premières minutes, si bien que je ne peux plus continuer.

Jesse Eisenberg est le même que dans The Social Network, l’air désabusé de la vie et sans expression. Cela passait dans un film de qualité, mais là c’est noyé au milieu des autres défauts.

Alors peut-être qu’il faut avoir l’esprit léger et être de bonne humeur pour voir ce film, moi il m’a « saoulé ».

Note :  2,5/10

LE TERRITOIRE DES LOUPS

Si la terreur était un animal, ce serait un loup.

Réalisé par Joe Carnahan en 2012

Avec Liam Neeson, Dallas Roberts, Frank Grillo

Scénario

Un groupe d’ouvriers est envoyé par une compagnie pétrolière à Anchorage en Alaska pour la construction d’un oléoduc. Le personnage principal, Ottway, est quant à lui chargé de la protection des travailleurs face aux terribles animaux sauvage du grand nord.

Cependant, leur avion s’écrase durant le trajet, laissant les quelques survivants seuls au milieu d’un univers particulièrement hostile. Ils s’aperçoivent vite qu’ils se trouvent sur le territoire d’une meute de loups. Ottway prend les commandes du groupe de rescapés pour tenter de les amener le plus loin possible de ce qu’il pense être leur tanière. Épuisés et sans cesse traqués par les loups, mais également soumis aux éléments naturels déchaînés, les hommes savent leurs chances de survie faibles. Si la forêt semble le meilleur abri contre les animaux et la neige, le groupe va réaliser rapidement que les obstacles peuvent aussi venir de l’intérieur. Chacun possède un lourd passé, et les tensions durant ce terrible cheminement ne font que s’accentuer…

Effrayant, haletant, étouffant. Ce nouveau film de Joe Carnahan est une virée en Alaska dans un milieu glacial et hostile.

Le film suit, comme sa bande-annonce l’indique, une bande de rescapés d’un crash d’avion. Traqués comme des bêtes, l’Homme se retrouve ici en bas de la chaîne alimentaire, avec au sommet le loup, chasseur organisé et malin comme un Homme.

La caméra de Joe Carnahan nous conte cette histoire d’une façon singulière : il exagère les traits des deux camps: un côté monstrueux aux loups affamés et assoiffés de sang. De l’humanité touchante aux hommes lorsqu’ils se retrouvent né à né avec eux-mêmes, terrorisés par leur destin qui leur échappe et voué à être funeste. Puis lorsqu’ils se rencontrent, l’homme devient sauvage à son tour, à l’image de John (Franck Grillo) , qui déchiquete un loup car lui aussi a soif de sang à présent. Et si le loup reprenait sa place dans la chaîne alimentaire ?

Note : 8/10

A COUTEAUX TIRES

Envie de tirer un bon film ?

Réalisé par Lee Tamahori en 1997

Avec Anthony Hopkins, Alec Baldwin

Scénario

Le richissime Charles Morse est fort jaloux de sa somptueuse épouse top model. D’autant plus qu’il est persuadé que Mickey, le séduisant photographe de sa femme, entretient une relation amoureuse avec elle. L’occasion de se débarrasser de l’amant gênant se présente au cours d’une expédition dans le grand Nord ou le photographe doit réaliser une serie de photos exotiques. Alors qu’il survole les solitudes glacées de l’Alaska en compagnie du photographe et de son équipe, leur avion percute un vol d’oies sauvages. C’est le crash!

J’aimé ce film, parce qu’il va à l’encontre des blockbusters que l’on connait.

I mean : film à petit budget, scénario relativement simple, et une réalisation efficace.

J’ai vu ce film pour la premiere fois il y a au moins 10 ans, et j’ai envie d’en parler parce qu’il est totalement meconnu. Or il n’y a pas que les gros budgets à grosse comm qui comptent n’est ce pas?

Porté par Anthony Hopkins, on vit l’aventure des deux personnages principaux en plein survival dans la forêt hostile. Ils se déchirent, se détestent mais se respectent.

Je me rappelle de ce film parce qu’il y en a un qui passe actuellement sur Canal qui n’est pas sans me le rappeler : LE TERRITOIRE DES LOUPS. Article à venir !

Note : Coup de coeur !

2012

18.01.2013 : Nous sommes toujours en vie !

Film fantastique réalisé par Roland Emmerich, en 2009

Avec John Cusack, Amanda Peet, Danny Glover …

Scénario

Les Mayas, l’une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l’ont confirmé, les numérologues l’ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion.

La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps…

Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d’individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés…

J’ai aimé ce film, mais c’est bien parce qu’il me révolte que je vais en parler, et non pour sa qualité. C’est un coup de gueule !

Points +

Pour commencer dans la bonne humeur, ce film est une œuvre cinématographique réussie dans le genre science-fiction selon moi, car ce que nous demandons à un genre SF est avant tout de nous divertir par de bons effets spéciaux avec un scénario qui tienne la route. Il y a des blockbusters qui loupent totalement leurs scènes avec images de synthèses (exemple au hasard : WOLVERINE), par manque d’application et de sens du détail. Ici, rien à redire, les images sont spectaculaires et convaincantes.

Ce film, américain dans l’esprit, se laisse aller à un petit humour potache, toujours la bienvenue. Je ne soulèverai pas le jeu d’acteur, le genre ne s’y prête pas !

Points –

Je ne remettrai rien en cause d’un point de vue artistique, si ce n’est un conte à l’américaine où les personnages principaux jouent avec la mort en ayant toujours un temps d’avance sur elle…ce n’est plus une surprise.

Ce qui me dérange en revanche, c’est qu’il y ait une idée pareille qui est germée dans l’esprit d’un producteur ou autre. Faire un blockbuster de 200 millions de dollars, sur un événement potentiellement source de problèmes dans notre société et surtout complètement fictif, cela me dérange. Et le passer 3 jours avant le jour J, bravo M6, magnifique coup commercial et parfait pour nourrir les spéculations !

Note : 7/10

NE LE DIS A PERSONNE

Dites à tout le monde de le voir

Un film de Guillaume Canet 

Avec Francois Cluzet, Guillaume Canet …

Réalisé en 2006

Scénario

Sa femme Margot a été sauvagement assassinée par un serial killer. Totalement détruit, Alex ressasse jour après jour le souvenir bouleversant de son amour perdu.

Huit ans ont passé. Alex reçoit un e-mail anonyme. Il clique : une image… le visage d’une femme au milieu d’une foule, filmé en temps réel. Celui de Margot…

Un film policier de 2h avec un bon casting sur le papier et du suspense, de l’action et de l´émotion vue la bande-annonce. Cela faisait si longtemps que je voulais le voir, débriefing !

J’ai aimé ce film, parce que tous les compartiments du film sont travaillés à la façon américaine, mais en gardant une âme française. Et puis parce qu’il sort de la lignée des drames de chez nous !

D’un point de vue émotion, notre cœur balance, s’accroche, nous titille les sens. Le jeu d’acteur de Francois Cluzet est à la hauteur de sa réputation post-Intouchable. Petite Palme pour Gilles Lellouche (photo), complètement transformé, en un malfrat des quartiers, je kiff ouech !

La réalisation est de type thriller à suspense, mais elle n’est pas sans me rappeler Collateral, la BO y est-elle pour quelque chose ? La caméra suit notre personnage principal et nous embarque dans ses tourments et son angoisse. On s’attache à lui par compassion, et on découvre qu’il est un être très fort au fil de l’histoire. Sauvage et inconscient par moment dirais-je ! Mais ce sont ces traits de personnalités qui nous guident à travers son histoire, il repousse sans cesse le destin funeste qui lui est voué.

« Un drame français », ce n’est, par définition, pas du tout sexy (Pro-blockbuster que je suis !). Mais ce film nous fait oublier le film d’action à la française et adopte le rythme effréné que j’aime.

Note : 7,5/10