Avengers : infinity wars – Partie 1

On me demande souvent pourquoi cet Avengers a t il eu du succès… On me demande pourquoi je dis qu’il faut absolument le voir… Pourquoi est il le film le plus lucratif de l’histoire du cinéma (2,2 milliards de dollars de recettes pour 300 millions de budget). Et bien déjà il faut le voir car il a explosé les records de Titanic et Star wars : la revanche des siths au box office ! Mais cela perd de sa saveur si vous n’avez pas vécu l’aventure MCU (Marvel Cinematographic Universe) depuis 10 ans.

Pour résumer, cet épisode est inspiré du Marvel de 1991 : the infinity gauntlet, c’est le Marvel le plus long : 2h29, et la bande-annonce avait déjà établi un 1er record puisqu’elle est la BA la plus vue, en détronant Ça. Il rassemble tous les super héros vus ces 10 dernières années dans les Marvel au cinéma (et non dans les séries), ce qui représente 24 super-heros, ou 68 personnages avec les secondaires (on a beaucoup entendu 68 super-heros, mais c faux! On parle ici de personnages autour des super héros, genre la petite copine de Stark). On appelle cette joyeuse troupe les Avengers, bien qu’ils n’en fassent pas tous partis. Ils vont devoir affronter le plus terrible des adversaires : Thanos, dernier survivant de sa planète Titan.

La 2e lecture de ce film se fait à travers les yeux de ce méchant aussi audieux qu’attachant, charismatique et réfléchi dans sa quête de rééquilibrer l’univers, en tuant la moitié de la population, afin que les ressources soient redistribuées aux survivants. C’est la principale nouveauté dans l’univers MCU : un vrai grand méchant crédible, que l’on entend, avec de la profondeur, et un rôle central. Après avoir vu déjà 3 fois le film, je pense qu’on voit beaucoup plus Thanos que tous les autres Avengers d’ailleurs.. C’est donc vraiment le film de Thanos, comme teasé par les frères Russo, les réalisateurs, avant la sortie.

Mais c’est là où le film va atteindre ses limites : empiler 24 super héros et surplombé le tout d’un beau Thanos, cela donne que certains Avengers disparaissent à l’écran, comme captain America ou Black Widdow, alors que Hulk arrive à exister sans montrer son côté green, Iron Man s’impose comme un vrai leader, Dr Strange comme un allié précieux etc… durant le tournage les acteurs ont eu tendance a se tirer la couette vers eux, d’après les Russo, et il a fallu gérer les égos. Chris Evans n’a pas l’air d’avoir gagné la partie… À l’inverse des Gardiens de la Galaxie qui sont tous égaux à eux-mêmes, avec mention spéciale à Chris Pratt, toujours aussi drôle et expressif, qui est, en plus, l’un des éléments essentiels dans le noeud du film (j’essaye de pas spoiler !).

Viennent s’ajouter ce qui fait la magie des Marvel : de l’humour, de l’action à gogo, et toujours des effets spéciaux parfaits, de mon point de vue.

La scène finale est terrible, la scène post générique est une vraie surprise, la musique n’est pas dingue soyons honnête, et certaines interactions entre acteurs sont un vrai délice : Chris pratt et Robert Downey Junior par exemple..

Mais pourquoi il est 1er au box office !? C’est juste un film d’action au final… C’est en réalité 10 ans de travail réalisé par les scénaristes des films MCU : ce film marque la fin de la 1ere décennie des Marvel, Iron Man 1 étant le premier sorti en 2008. La partie 2 de Infinity Wars (sortie en avril 2019) clôturera également la 3è phase du développement de la MCU. Si vous ne comprenez rien c’est normal, il faut retenir que tous les films sortis depuis 10 ans font parti d’un grand plan pensé il y a plus de 10 ans, et que le succès du Box office s’explique car c’est la 1ere fois qu’un aussi grand plan est mis en place dans le cinéma (on avait eu George Lucas avec ses saga Star Wars éventuellement…), que chaque film Marvel attire un public plus ou moins ciblé (faite des recherches sur le public de Captain America, Black Panther, Spiderman…), et que tous ces publics sont rassemblés pour Infinity wars… Voilà, je réponds tout ça quand on me pose la question en soirée 🙂

Bon allez moi je file, il est tepps que j’aille précommander le DVD, qui sort courant Août !

Tully

Le temps d’un rencart, vous vous laissez porter par les souhaits d’une miss, pour lui faire plaisir, et lui prouver que vous etes quelqu’un ouvert d’esprit. Voila comment j’ai fini dans la salle 17 de l’UGC, pour regarder Charlize Theron prendre quelques kilos pour son dernier rôle.

Mère au foyer de plusieurs enfants, dépassée par son rôle et son mari qui n’aide pas, on suit durant 1h30 le parcours psychologique d’une maman essayant de s’en sortir. Voilà pour la seconde lecture. Pour l’histoire, Marlo va rencontrer Tully, petite bombe de 22 ans, venue prêter main forte à Marlo dans la garde de ses enfants, sous les conseils de son frère. Cette rencontre va tout changer dans sa vie, la faisant passer de la dépression à l’exaltation de ne plus être seule. Mais Tully n’est pas la personne que l’on pensait.

Pour l’occasion C. THERON a opéré une vraie transformation, et entre véritablement dans son personnage, loin des paillettes de la pub Dior (ou c’est Chanel ?). C’est d’ailleurs autour d’elle que s’apprécie le film, elle en est le principal pilier, et porte le tout sur ses épaules. J’avoue que tous les autres acteurs sont passés en second plan…

Le 2e acteur principal est le scénario, qui nous balade sur une fausse piste tout le film, en suivant l’amitié naissante entre Tully et Marlo, jusqu’à nous dérouter. Merci à Jason Reitman de m’avoir retourné le cerveau. Si ce nom ne vous dit rien, le film où George Clooney et Anna Kendrick tombe amoureux entre deux avions, comparant leurs cartes de fidélité de compagnies aériennes pour savoir qui a la plus grosse, vous parlera peut être.

Tully est un beau drame, mais qui oppose l’homme et la femme dans le couple, jusqu’en donner la solution. On est à la limite du film féministe à mon sens, et peint une vision du couple très subjective. Si je n’ai pas vraiment passé un bon moment, il a ravi ma copine du jour. Par contre on ne se voit plus depuis.

Perdus dans l’espace

Il y a des périodes où on a vraiment pas grand chose à faire. Le chômage c’est pas top, sauf pendant la Coupe du Monde, mais quand celle-ci est finie, faut s’occuper… Après plusieurs mois de résistance à commencer une nouvelle série, je jette mon dévolue sur l’une des séries qui a fait le plus parler l’an dernier. Merci Netflix !

Les Robinson sont une famille composée de John, le papa, Maureen, la maman et leurs trois enfants, July, Will et Mina. Alors que la Terre est appauvrie en ressource naturelle, la famille Robinson décide de participer à un programme de colonisation d’une planète lointaine. Au cours du voyage, le vaisseau est attaqué par un robot, qui provoquera la chute d’une partie du vaisseau et de son équipage sur une planète abandonnée. S’en suit alors une rencontre inattendue et des aventures pour chaque personnage, dans l’optique de quitter cet enfer.

Une dizaine d’épisodes composent cette saison, qui a déjà été renouvelée par Netflix, le succès étant au rdv. Il faut dire que c’est la première série qui traite d’un sujet semblable, en utilisant tous les codes du genre SF, et en y ajoutant une bonne dose de famille, tant dans les rapports entre les personnages que dans les dialogues. Ce sera d’ailleurs mon reproche principal, c’est d’avoir ouvert la série à un grand public : Netflix doit faire tourner la boutique, ça se comprend. Pourtant, j’ai eu cette douce impression de voir un film à chaque épisode, comme pour Game of Thrones ou Walking dead. Cela vient de la qualité de l’image et des effets spéciaux, vraiment irréprochables. La planète visitée et les scènes dans l’espace sont d’ailleurs de très réussies, où la faune et la flore se mélangent et jouent des tours à nos visiteurs, à qui on s’identifie assez rapidement.

Ce n’est pas la série de l’année, mais elle se laisse facilement voir, et ravira les amateurs du genre comme les familles. À essayer, quand on a un peu de temps !

Baby Driver

Pour un après-midi de repassage, oui je repasse, rien ne vaut un film improvisé dont le nom m’est totalement inconnu, mais où la vue de Jamie Foxx me fait déjà languir.

Sorti en 2017 et réalisé par Edgar Wright, nom qui doit vous faire tilt …. non? C’est le réalisateurs préféré de Simon Pegg, l’informaticien fou drole de Mission-Impossible. Les deux tourtereaux ont tourné ensemble dans les déjantés Shaun of the dead, Hot Fuzz ou encore Le dernier pub avant la fin du monde.

Alors de belles promesses pour un film qui, dès la scène d’ouverture, n’est pas sans rappeler un certain Drive. Grosse bande-originale à l’appui, style rétro et bad boy des années 60, façon Steeve McQueen ou Belmondo, scènes de courses poursuites qui dézinguent, le ton est donné dès les 1eres minutes. Quel bonheur ! Et les chemises qui se repassent plus vite que jamais…

L’acteur principal, Ansel Elgort, que l’on retrouvera avec Kevin Spacey dans Billionnaire Boys Club en 2018, incarne à merveille son personnage d’orphelin marginal passionné de musique. Endetté auprès de malfrats, il use de son talent de chauffeur pour rembourser une dette acquise malgré lui, mais lorsque la dette est remboursée, les choses ne vont pas tourner comme il l’aurait souhaité.

Jamie Foxx, Kevin Spacey et Jon Hamm, incarnent les malfrats qui vont faire équipe avec notre Baby Driver, sur fond de Beach boys, Jon Spencer, Kashmere, David McCallum, pour ne citer qu’eux…

De l’action, du romantisme, du bon son, et des personnages relativement tarés vont vous faire kiffer pendant 1h30, de quoi bien avancer sur votre repassage.

Ready Player One – one more time please 😀

Il y a des films de SF qu’on aimerait n’avoir jamais vu, parce qu’ils investissent un budget faramineux dans les effets speciaux, et que le résultat est digne d’un dessin de CM1. Je vous rassure, Ready Player One n’en fait pas parti !

Outre le scénario plutôt recherché, façon Charlie et la Chocolaterie gamer, l’image du film est, tout au long des 2h20, tout bonnement exceptionnel.

« Je savais même plus quand c’était réel et quand c’était numérique »

Cette remarque d’un de mes potes signifie deux choses : la majeure partie du film est tournée sur fond vert – on est plongé successivement dans un univers chaotique futuriste et dans des jeux vidéos – et que les effets spéciaux sont réalistes (merci Spielberg).

« Waow, le visuel des jeux vidéos de Spielberg est presque mieux que les jeux en eux-même »… tu m’étonnes. L’imaginaire est la seule frontière de ce que l’on va découvrir dans ce nouveau chef d’oeuvre du créateur de Jurassik Park. C’est une valse ultra rythmée dont la cadence ne faiblit jamais, ponctuée par des vannes à la ricaine, plutôt réussies, à mon sens et aux vues des rires du public dans la salle.

2h20 de voyage ludique et familial à travers l’univers des geeks, que je conseille aux petits comme aux grands.

Note : 8/10

Le Musée des miniatures et du cinéma

 

Il y a des endroits comme le Musée des miniatures et du cinéma, qui resteront comme une des expériences des plus inattendues et surprenantes !

Venu à Lyon pour déconnecter, je vois sur mon Google Maps apparaître le nom de ce musée, alors que je tentais de retrouver mon chemin. Je me précipite sur leur siteweb, et je vois : « objets originaux de tournage de films à effets spéciaux ». Il n’en faut pas plus pour attiser ma curiosité et travers le vieux Lyon sous la pluie pour découvrir ce discret petit musée.

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Devinerez vous à quels acteurs américains appartiennent ces visages ? (réponses en bas à gauche de la photo)

Qu’est ce qu’on y découvre ?

  • des techniques de réalisation d’effets spéciaux, expliqué dans la théorie, appuyée par des exemples concrets de films, de photo ou de maquette
  • des costumes originels de personnages de films
  • des objets utilisés pour réaliser des effets spéciaux sur des scènes de films américains ou européens
  • des maquettes

Un travail titanesque pour décortiquer l’évolution des effets spéciaux à travers le cinéma du 20e siècle.

J’en parle ici car il est très impressionnant de n’avoir que des objets originels devant soi !

Pour la petite histoire, c’est Dan Holmann, miniaturiste à la base, qui a monté cette expo avec d’autres miniaturistes, en 2005. Le musée était consacré alors aux miniatures, mais au bout de 2 ans, l’équipe s’est vite rendue compte que le cinéma intéressait les visiteurs. C’est pourquoi en 2007 une expo permanente d’objets de tournage a vu le jour. L’équipe du musée a pu récupérer autant d’objets grâce à leur relationnel avec les studios de cinéma et production. Un beau travail à découvrir en 1h30 pour moins de 10€ par tête dans le vieux Lyon !

Adresse : 60 Rue Saint Jean, 69005 Lyon
04 72 00 24 77
Tarif adulte : 9€
Siteweb : http://www.museeminiatureetcinema.fr

 

 

Music upon the Stars

Je me rends compte que mon dernier article était sur Star Wars … mince je fais pas dans l’originalité, je vais parler musique de Star Wars cette fois-ci.

A l’aube de la sortie d’un nouvel opus de la guerre des étoiles, il m’a paru important de pointer du doigt un changement majeur qui pourtant n’est pas très médiatisé : les bandes sons.

On a parlé de la féminisation des héros, de la jeunesse des personnages, du style très graphique et visuel de Disney ou encore du marketing très poussé de ce dernier, mais personne n’évoque l’évolution particulière de la bande originale entre George Lucas et Disney.

Personnellement, je l’ai trouvé trop dans la continuité encore Star Wars – La revanche des siths et Le réveil de la force. On retrouve le thème principal, avec un apport majeur : le thème sur Rey, qui apporte un vent nouveau à l’univers. Plus subtil et plus féminin, elle ne suffit pas, à mon gout, à donner une nouvelle aspiration à une BO qui date maintenant de 35 ans (remastoriser les vieilles BO, je n’appelle pas cela renouveler).

Puis finalement, après avoir vu deux bandes-annonces de Rogue One, j’ai quand même pu constater que Disney et John William avaient mis la main à la patte, discrètement, sans faire de bruit. Ecoutez plutôt …

John William a repris exactement le thème qui a fait le succès des premiers films, mais a alourdi les basses et ralenti le tempo, pour insister sur la puissance du thème original. Comme la « force » dans le film, qui revient une nouvelle fois alors qu’elle tend à disparaître, le thème, si bien connu, revient écraser l’ancien et faire peau neuve, sur une durée malheureusement trop courte.
Rogue One va nous offrir deux autres versions, qui se répondent l’un l’autre :

Changement total de thème, un nouveau titre qui marque une vraie rupture avec tout ce que l’on connaissait jusqu’à lors. Mais la puissance de ce nouveau thème est aussi intense que les précédents, et on espère retrouver les quelques notes de ces titres lors du film. On peut y croire, étant donné que la production a tout de même pris la peine de faire deux morceaux rien que pour les bandes-annonces. De plus, John Williams a été remplacé par Michael Giacchino.

Pourquoi être sorti de la lignée du thème Star Wars ? Peut-être pour illustrer le fait que c’est un spin-off et que l’on sort de la traditionnelle histoire des jedis (pas de jedi/sith dans cet opus !). On a affaire à un « film de guerre », comme le précise Olivier Bankimoun.

Hâte de découvrir Rogue One, mais aussi hâte d’entendre la BO ! En vrai, j’ai peur d’être très déçu, comme pour le Réveil de la Force.

J’en profite pour vous mettre un autre morceau (de taré) trouvé lors de mes recherches de sons de Rogue One, pour la rédac de cet article :

Et vous, que pensez-vous de ces nouveaux morceaux ?

Star Wars – Le réveil de la force

Une saga pour les gouverner toutes

Rey & BB8
Rey & BB8

Réalisé par j j Abrams en 2015

Avec Harrison ford, Daisy Ridley, John Boyega …

Scénario

Dans une galaxie lointaine, très lointaine, un nouvel épisode de la saga « Star Wars », 30 ans après les événements du « Retour du Jedi ».

Pour vous mettre dans l’ambiance, voici la musique de la bande-annonce – reprise du thème original de Star Wars.

La saga la plus dantesque (avec Le Seigneur des Anneaux) revient sur nos écrans pour le bonheur des anciens, l’excitation des jeunes, et l’effet de surprise pour les babys.

NON ! Non ce n’est pas George Lucas aux commandes. Donc NON, il n’y aura pas de copié-collé du style des années 2000 ou 1980. J J Abrams est un réalisateur plus subtil, il est un magicien qui révèle peu à peu ses tours de magie. Dans Super 8, il va nous faire languir pendant plus d’une heure sur la créature qui joue les premiers rôles. Il a été producteur de LOST, les disparus. Il manie l’art du mystère comme Michael Bay maîtrise l’art de l’explosion à l’écran. La campagne marketing parfaitement maîtrisée pour Star Wars en est l’exemple. OUI il y a des scènes d’action qui manque, un acteur très mal choisi, des décors peu riches en effets spéciaux, et des copiés-collés sporadiques.

La stratégie était simple : utiliser le style JJ Abrams, tout en faisant des références aux premiers films de 1980. Pourquoi ? Afin de capter l’attention d’un public large : les fans des premiers volets (références multiples), garder la génération des derniers épisodes (scènes d’action), et replanter le décor pour la nouvelle génération, en intégrant de nouveaux acteurs centraux, plus jeunes que jamais.

Venons en au fait : avec un tel budget marketing, J J Abrams et son équipe ne pouvait pas se louper. Ce que déplora, sans le dire, Harrison Ford dans une interview. Mais la faute est à imputer à la production Disney, et non J J Abrams, qui n’a pas pour habitude d’en faire autant. Bref.

Scène d’ouverture avec un mystère et une bataille au sol. La venue d’un sith dont on ne sait rien. Le décor est planté. On remarque vite que la réalisation n’est pas la même. Mais il faut s’y faire ! Elle changera encore dans les prochains épisodes (Rian Johnson sera aux commandes).

On découvre la force au travers des yeux des jeunes personnages : Rey, Finn, Poe Dameron. Ce dernier va être le premier a découvrir ce qu’est la force dans l’épisode. Le scénario va alors prendre une tournure bien connue : un stormtrooper qui fait sortir un prisonnier (référence à Luke Skywalker qui fit de même pour sa soeur). Une étoile noire qui veut détruire des mondes, un sith commandé par un seigneur sith dans l’ombre… Tous les codes y passent.

Au premier tiers du film, on a pu suivre Finn dans son échappée avec le meilleur pilote de la galaxie (référence à l’échappée de Han Solo et Luke avec le faucon millénium). Enfin, on découvre Rey, jouée par une actrice inconnue au bataillon mais à qui je prédis d’autres rôles après Star Wars : Daisy Ridley. Elle a les traits tirés, le regard sombre, l’air sérieux, qu’elle ne lâchera pas durant tout le film. Les critiques l’ont déjà encensé, reste à confirmer dans les prochains épisodes.

Daisy Ridley
Daisy Ridley

Un autre moment fort pour moi, a été la venue de la flotte rebelle lors de l’attaque de la base de Maz Kanata. Après plus d’une heure de film, on découvre de manière extrême plusieurs vaisseaux X-Wing rasant l’eau en formation prêts à reprendre possession des lieux. Cette arrivée est tant inattendue qu’exceptionnelle, on sent alors que la balance des forces est rééquilibrée. Jusqu’à lors, nous n’avions que trop vu le côté obscur et le Nouvel Empire.

En parlant d’images incroyables, vous retrouverez cela dans un grand nombre de critiques : la photographie est exceptionnelle. Certains plans sont magnifiques. A ce niveau, J J Abrams surclasse son prédécesseur. Il utilise le monde créé par Lucas pour en faire une composition à sa sauce : moderne et réaliste.

C’est d’ailleurs dans des décors, pour la plupart, réels que le film s’est tourné. Le réalisateur a mis l’accent sur le côté « vrai » du film, en préférant les costumes, les armes, les décors et les vaisseaux reproduits en dur, plutôt qu’en effets spéciaux. C’est le cas notamment du Faucon Millénium, reproduit en intégralité.

La suite du film est à découvrir au cinéma. Je ne veux pas tout révéler ! 🙂

La dernière scène est pleine d’émotions, on attend avec impatience la suite pour voir en action le dernier personnage : Luke.

Dans les bémols :

  • L’acteur qui joue Kylo Ren : WTF ? Plantage total. Il jette un froid lorsqu’on découvre son visage. Le coté mystérieux du sith était parfait jusqu’à ce qu’il enlève son masque. Il fait adolescent pomé en crise des 14 ans plutôt que bad guy. Dommage, on va devoir se le taper pendant 2 films.
  • Le manque de profondeur de la BO. Je n’entends pas de différences notables avec les précédents épisodes. Dommage, la musique de la bande-annonce est parfaite.
  • Les quelques manques cités au début de l’article devront être comblés aux prochains épisodes ! Un peu plus d’action et des décors surréalistes feront l’affaire.

Note : 8,5/10

Foxcatcher

La lutte VS la folie 

Mark et M.Dupont
Mark et M.Dupont

Tirée d’une histoire vraie, ce film raconte la fin de vie d’homme libre de M.Dupont, riche milliardaire ayant fait son trou dans l’industrie de l’armement. Ce vieux fou est pour le personnage central de l’histoire, tout en étant le méchant. C’est en effet lui qui va attirer toute l’attention, que ce soit du spectateur ou des autres personnages. Il créé un environnement complet où il joue le rôle de noyau central. Il fait tout pour que tout tourne autour de lit, créant ainsi un monde superficiel lui rendant grâce. Sa vie a toujours été misérable, mais grâce à l’argent et à la lutte, il va pouvoir s’acheter ses rêves : avoir des amis, gagner les championnats du monde de lutte, être coach.

Ce personnage inquiétant est interprété par le magnifique Steve Carell. Habitué aux pitreries de comédies américaines, il transcende sa nature et se mue en un riche déséquilibré. L’autre point d’orgue est la prestation de Channing Tatum, toujours au top : il réalise un subtil mélange de ses capacités d’ex-strip teaseur, sa carrure et son talent d’acteur. Sans oublier Mark Ruffalo. Les multiples nominations sont totalement justifiées.

Mark Ruffalo, Channing Tatum, Bennett Miller, Steve Carell
Mark Ruffalo, Channing Tatum, Bennett Miller, Steve Carell

Le ton est donné dès le départ du film : un rythme lent, peu de musique, beaucoup de silences et des voix posées. C’est un vrai film dramatique sur fond de biographie. A éviter lorsque vous n’avez pas le moral. Mais à voir absolument !

Note : 7/10

Gone Girl

Vous les femmes …

Réalisé par david fincher en 2014

Avec ben affleck …

Scénario

A l’occasion de son cinquième anniversaire de mariage, Nick Dunne signale la disparition de sa femme, Amy. Sous la pression de la police et l’affolement des médias, l’image du couple modèle commence à s’effriter. Très vite, les mensonges de Nick et son étrange comportement amènent tout le monde à se poser la même question : a-t-il tué sa femme ?

Prenez une femme, prenez un homme, un mariage, un peu de tromperie, et un gros grain de folie, vous obtenez une histoire incroyable sur la vie d’un couple qui part en cacahouette. Essayons de ne pas trop en dire : un scénario magnifique, un suspense haletant, deux personnages profonds avec une vraie psychologie, le renvoi à la réalité fait froid dans le dos (surtout lorsque vous avez un sentiment de déjà-vu). Du début à la fin, David Fincher nous balade comme son personnage principal, à travers une enquête et une histoire dont on n’arrive pas à voir le bout. Beaucoup de questions, peu de réponse, c’est la clé de ce film, qui maintient en haleine pendant 2h30 ! Actuellement, les abonnés Canal+ ont la chance de pouvoir le voir, profitez-en !
Note : 8/10